Avez-vous parfois l’impression de n’avoir aucun contrôle sur vos pensées? L’anxiété nous amène bien souvent à devoir endurer ce qu’on appelle des pensées envahissantes. Ces réflexions prennent toute la place. Elles sont anxiogènes, nous amènent à douter de nos capacités et il devient très difficile de ne pas être envahi par celles-ci.
Voici un exercice de relativisation qui pourra vous aider à les dompter.
Reconnaître l’inconfort
Parfois, les pensées envahissantes sont difficiles à identifier. On s’y perd! Commencez d’abord par vous arrêter et être à l’écoute de vous-même. Posez les questions suivantes :
- Qu’est-ce qui me rend inconfortable?
- Quelles sont les émotions que je ressens en ce moment?
Prendre du recul
Oh le gros défi! Pas facile de prendre du recul sur la situation quand on se sent envahi! Prendre du recul sur la situation vous permettra de la voir dans son ensemble et d’y voir plus clair.
Petit truc : Transposez la situation à quelqu’un que vous aimez. Vous aurez fort probablement un regard plus doux et compréhensif sur la situation.
Exemple : Si la personne que j’aime vivrait cette situation et se sentirait ainsi, qu’est-ce que j’aurais envie de lui dire? Quelle serait ma perception de sa situation?
Se poser des questions
La première question suggérée dédramatise souvent les pensées envahissantes et est extrêmement simple :
- Est-ce que c’est vraiment grave?
- Par grave on entend ici que quelqu’un pourrait être blessé physiquement. Lors d’un suivi psychosocial, j’utilise souvent la phrase suivante pour établir si c’est vraiment grave : est-ce qu’il va y avoir du sang? Des explosions? Quelqu’un est en danger de mort? Si la réponse est non, ce n’est pas grave.
- Quelles sont les conséquences possibles?
- Ai-je les capacités pour répondre à ces conséquences possibles?
Finalement, sachez que les pensées envahissantes peuvent être domptées. Une fois que cet exercice est mis en place, vous pouvez refuser ces pensées et reprendre le contrôle des pensées qui vous habitent. Vous pouvez même les envoyer promener!
Mon conjoint me trouve toujours très drôle quand après avoir été dans la lune pendant quelques instants je lance soudainement – Non! Là ça va faire! Je ne veux rien savoir de ça! C’est moi qui décide! –
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